La femme, un littoral, une mer

Tatt Femme épave

   

La Femme,
un littoral,
une Mer


Totémique, La femme aux épaves (1880) de Francis Tattegrain nous dévoile presque obstinément ce qui peut apparaître aujourd’hui comme un cliché ou une représentation folklorique dépassée.

Bien qu’évidemment la rudesse de la vie maritime sur la côte d’Opale à la fin du XIXème siècle ne soit pas à négliger, cette vision parcellaire de la figure laborieuse voutée sous un lourd fardeau, comme d’ailleurs celle de la femme attendant anxieusement son mari parti en pêche seraient de simples clichés si aujourd’hui nous ne portions un regard plus significatif sur sa place dans la communauté maritime. Souvent reléguée dans l’imaginaire collectif à des rôles annexes ou tout simplement inscrite dans la sphère privée (comme le gouvernement de la famille), la femme berckoise est pourtant un maillon essentiel de l’économie, et sa place est plus à chercher dans une forme de complémentarité avec l’homme - le marin, le matelot - que dans une position qui trouverait son expression dans son assistance uniquement.

La Femme, un littoral, un mer est une exposition dossier, proposée par le Musée Opale Sud au sein de ses collections permanentes (é) mouvantes avec l’amicale participation de l’Association Berck Patrimoine et Traditions (Phare de Berck, Maison du Patrimoine, +33 (0)3.21.09.44.04).